"Je perçois (cette commémoration) comme étant un peu à la mode, dans le cadre d’une autoculpabilisation permanente, d’une culpabilisation systématique, alors que l’esclavage existe encore ailleurs dans le monde, malheureusement", a déclaré le maire, expliquant que "la mairie ne l’organisera pas". Et ce n’est pas vraiment une surprise.
Depuis 2007, la tradition se répète chaque année à Villers-Cotterêts. Dans cette ville de l’Aisne où mourut le général Dumas en 1806 – le premier gradé d’origine antillaise -, on commémore, le 10 mai, l’abolition de l’esclavage. Mais en 2014, la municipalité est tombée dans les mains du Front national. Et le nouvel édile frontiste, Franck Briffaut, en a décidé autrement, dénonçant une "autoculpabilisation permanente".