Une ONG espagnole dénonce l’expulsion de migrants subsahariens par Algérie

Le réseau de la société civile marocaine au Pays Basque et dans le nord de l’Espagne a dénoncé l’expulsion par les autorités algériennes de migrants subsahariens en situation irrégulière, qualifiant cet acte d’"immoral et inhumain".

Régissant à la décision des autorités algériennes de déporter des milliers de ressortissants subsahariens, le réseau a condamné, dans un communiqué, "ces comportements inhumains rapportés par les médias et les organisations des droits de l’Homme", qualifiant ces expulsions massives "d’immorales et inacceptables".

Le réseau, qui souligne que les autorités algériennes endossent la responsabilité de ces manœuvres indignes et contraires aux valeurs universelles, dénonce également les propos "racistes" et "odieux" du président de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme en Algérie, Farouk Ksentini, qui justifiait ces expulsions en estimant que les Algériens étaient "exposés au risque de la propagation du Sida, ainsi que d’autres maladies sexuellement transmissibles à cause de la présence de ces migrants".

D’un autre côté, le réseau a salué le lancement, sur très hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, de la deuxième phase d’intégration des personnes en situation irrégulière, après le succès de la première phase qui avait permis la régularisation de la situation de plus de 25.000 migrants et demandeurs d’asile.

L’ONG a aussi salué l’initiative royale portant sur l’envoi d’aides humanitaires d’urgence aux victimes des expulsions massives perpétrées par les autorités algériennes à l’encontre des immigrés, qui se trouvent actuellement dans le nord du Niger.

"Cette initiative reflète l’authenticité et la noblesse des valeurs humaines du Souverain et Sa solidarité avec les citoyens africains qui font face à cette épreuve", a souligné le communiqué.

Par ailleurs, le réseau a noté que la décision algérienne est intervenue "alors que le monde célébrait la Journée mondiale des droits de l’Homme, de même qu’elle s’inscrit en violation de la Convention des Nations unies relative au statut des réfugiés".

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