Un sommet sur la crise en Libye organisé à Brazzaville samedi

Un sommet sur la situation en Libye doit se tenir samedi à Brazzaville, ont indiqué jeudi les autorités congolaises, auquel doit participer le chef du gouvernement libyen d’union nationale (GNA) Fayez al-Sarraj, et un représentant de son rival, le maréchal Khalifa Haftar.

"Brazzaville abrite le samedi 9 septembre un sommet sur la sortie de crise en Libye. Nous avons invité officiellement le maréchal Haftar, le Premier ministre (Fayez al-Sarraj, NDLR), le président du Conseil d’État et le président de l’Assemblée nationale", a indiqué à l’AFP une source officielle congolaise.

La participation de Fayez al-Sarraj à ce sommet a été confirmée à l’AFP par un de ses conseillers.

De son côté, le maréchal Haftar "s’est excusé" et n’y participera pas, a précisé l’un de ses porte-parole, Khalifa al-Abidi, qui n’a pas fourni plus de détails. Mais Aguila Salah, chef du Parlement élu basé dans l’est de la Libye et qui appuie le maréchal Haftar, est déjà arrivé à Brazzaville pour prendre part à la réunion aux côtés de Fayez al-Sarraj.

"Je vous confirme que le président de l’Assemblée nationale libyenne est à Brazzaville depuis hier. Les autres invités vont suivre", a indiqué la source congolaise.

"Vis-à-vis de la Libye, le Congo a un seul agenda qui est très clair : réconcilier les frères ennemis et ramener la paix dans ce grand pays africain", a ajouté cette source.

Il s’agit de la troisième réunion du "Comité de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la Libye". La dernière avait eu lieu à Brazzaville en janvier.

Dirigé par le président congolais Denis Sassou Nguesso, ce comité est composé par les présidents de cinq pays africains (Mauritanie, Niger, Congo, Ethiopie et Afrique du Sud).

La Libye est déchirée par des conflits entre milices et deux autorités se disputent le pouvoir dans le pays: d’un côté, le fragile gouvernement d’union nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale et basé à Tripoli, et de l’autre, une autorité qui exerce son pouvoir dans l’est du pays avec le soutien du maréchal Haftar.

Réunis fin juillet à l’initiative de la France en région parisienne, Fayez al-Sarraj et le maréchal Haftar avaient accepté – sans la signer – une feuille de route sur un cessez-le-feu et l’organisation d’élections l’année prochaine.

Avec afp

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