Un point de vue sur les dernières manifestations au Maroc

En l’espace de huit jours (15 et 22 mai), le mouvement du 20 février a fait parler de lui au Maroc.

Le 15 mai, il organise une manifestation et un pique nique près d’un siège hautement sensible et classé défense nationale, à savoir le siège de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire.

Bien évidemment cette manifestation, interdite par les autorités, a été dispersée par les forces de sécurité.

Est-il concevable que des manifestations soient organisées près du siège de la DGSE, de la DCRI ou d’une zone classée défense nationale en France, aux Etats Unis, au Canada, en Grande Bretagne, en Allemagne ou ailleurs ? La réponse est non. Et je puis les assurer que les protestataires auraient accueillis de façon identique et présentés devant les tribunaux.

S’agissant, du 22 mai, les manifestations observées au Maroc relèvent de la pure provocation et de tentatives d’entraîner le pays dans une spirale de contestations heurtées et violentes.

En effet, le Mouvement du 20 février ne demande pas des réformes politiques au Maroc. En refusant de s’associer au processus engagé, il s’est mis hors course et a dévoilé sa véritable intention, à savoir mettre le pays à feu et à sang et ce, conformément à un plan de déstabilisation concocté par les ennemis du Maroc.

Ce mouvement, et c’est de notoriété publique, a été phagocyté par les islamistes extrémistes, les extrémistes de gauche et les anarchistes dans le but inavoué d’instaurer un régime à l’iranienne ou à la Castro, avec, bien entendu, un soutien bienveillante de puissances étrangères connues.

Il suffit de faire une revue de la presse de ces pays hostiles au Maroc sur les deux derniers jours, suivez mon regard, ils ne sont pas loin, pour comprendre pour qui ce mouvement roule.

Enfin, et je conclus, si les forces de sécurité sont intervenues très fermement disperser les manifestants, la raison est très élémentaire. Les éléments des forces d’ordre ont pour rôle premier celui d’assurer l’ordre public, la sécurité des biens publics et privés ainsi que la sécurité des personnes. Ces conditions n’étant pas réunies et assurées du fait de la présence de casseurs et de délinquants en grands nombre, les autorités compétentes ont pris les mesures qui s’imposaient.

Je rappellerais pour ceux qui ont la mémoire courte, que les forces de sécurité françaises étaient intervenues très fermement à Lyon et dans d’autres villes lors des dernières manifestations lycéennes et étudiantes. Que les forces de sécurité grecques, espagnoles, italiennes et autres également il y a peu de temps.

Le processus engagé au Maroc pour asseoir un nouveau contrat social suit son chemin et aboutira pour le bien du peuple marocain, et les ennemis de la démocratie, des libertés, du droit à la différence, de la diversité culturelle et de la tolérance ne pourront s’y opposer.

Farid Mnebhi

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