Un parti algérien dénonce le traitement réservé aux migrants subsahariens

Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), parti d’opposition en Algérie, a dénoncé le traitement infligé aux migrants subsahariens dont plusieurs centaines ont été expulsés la semaine dernière du pays.

Dans un communiqué publié samedi, le parti algérien considère que le traitement infligé aux migrants africains "n’est digne ni des principes universels des droits de la personne humaine, ni de notre histoire".

La Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme a estimé à 1.400 le nombre de migrants subsahariens arrêtés dans la capitale algérienne en moins d’une semaine et placés dans des camps de rétention à Alger ou emmenés à Tamanrasset (extrême sud) pour leur expulsion.

La Ligue affirme également que ces arrestations "musclées" n’ont pas épargné les étrangers en situation régulière sur le sol algérien et n’ont été suivies d’aucune explication de la part des autorités.

La presse rapporte que parmi les migrants conduits vers le sud algérien, certains sont des réfugiés et des demandeurs d’asile. D’autres ont travaillé des années en Algérie.

La rafle menée à Alger sur des centaines de ressortissants subsahariens, les conditions de leur détention et la manière dont s’est faite leur reconduite à la frontière ont soulevé l’indignation des organisations de défense des droits de l’homme et des médias à travers le monde.

Sur les réseaux sociaux, des photos et des vidéos montrent une centaine de personnes dormant les unes à côté des autres, à même le sol, dans des camps improvisés.

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