Le principe consiste à inviter des séronégatifs qui courent un risque élevé de contamination à prendre un médicament anti-rétroviral préventif.
Deux cents volontaires d’un groupe à risques ont participé à l’essai. A l’issue de l’expérimentation, aucun des 200 patients n’a été contaminé.
"C’est un résultat remarquable", commente Kristien Wouters, de la clinique ARC de l’Institut de médecine tropicale d’Anvers, qui a mené l’étude, notant que "c’est même mieux qu’un vaccin, puisque cela protège complètement si l’on prend bien ses médicaments ».
En Belgique, après une croissance ininterrompue durant presque 20 ans, le nombre de contaminations a été estimé à 1.039 en 2014 contre 1.229 en 2012, soit une baisse de plus de 15 % des contaminations en deux ans. Cela représente près de trois contaminations par jour pour une maladie qui, non soignée, est toujours mortelle.