Un journaliste infiltré: « L’EI n’a pas peur d’utiliser des armes nucléaires »

L’Etat Islamique prépare un plan diabolique. Les musulmans extrémistes souhaitent mener « la plus grande purification religieuse de l’histoire ». Pour arriver à ses fins, le groupe terroriste est prêt à utiliser des armes nucléaires. C’est ce qui ressort du témoignage de Jürgen Todenhöfer, un journaliste allemand infiltré au sein de Daech pendant dix jours.

Jürgen Todenhöfer a rapporté son témoignage dans un livre "Inside IS: dix jours sur les traces d’IS". Pendant cette expédition délicate, ce journaliste allemand a pu compter sur la protection de "Jihadi John", ce combattant britannique de l’État Islamique qui apparaît régulièrement lors des terribles vidéos de propagation diffusées par le groupe terroriste.

Comme le rapporte le Daily Telegraph, Jürgen Todenhöfer répète qu’il ne faut pas "sous-estimer la puissance du danger de l’État Islamique". Selon lui, les djihadistes souhaitent "mener la plus grande purification religieuse de l’histoire où des centaines de millions de personnes perdront leurs vies".

Plus grand que le Royaume-Uni
Jürgen Todenhöfer ajoute que l »État Islamique contrôle aujourd’hui un territoire plus grand que le Royaume-Uni. Les djihadistes comptent sur le soutien d’une "armée de combattants enthousiastes".

"Je n’ai jamais vu ça en période de guerre. Chaque jour, des centaines de volontaires arrivent des quatre coins du monde. Ils veulent tous se battre au sein de l’État Islamique, précise le journaliste allemand qui a séjourné à Raqqa et Mossoul, deux villes contrôlées par Daech.

"Je ne sais pas qui pourra les arrêter"
Pour préparer cette mission délicate, Jürgen Todenhöfer a discuté pendant de long mois avec "Jihadi John" via Skype. Les images brutales d’exécutions de journalistes ne l’ont pas effrayé. Le journaliste allemand avoue toutefois avoir écrit son testament avant de s’envoler vers la Syrie.

"Daech est l’ennemi le plus brutal et le plus dangereux que j’ai pu voir tout au long de ma carrière. Je ne sais pas qui pourra les arrêter à court terme. Si un geste doit venir, ce sera du côté arabe mais je suis pessimiste à ce sujet", conclut le journaliste allemand.

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