Un éditeur algérien, interdit du voyage, pour un dossier sur l’état de santé du président Bouteflika

Un éditeur algérien, interdit du voyage, pour un dossier sur l
Le directeur des quotidiens algériens "Mon Journal" et "Djaridati", qui fait l’objet de poursuites judiciaires en raison d’un dossier sur l’état de santé du président Abdelaziz Bouteflika, a été interdit de voyager, mercredi matin, alors qu’il devait se rendre, par avion, en Tunisie pour participer à une émission de télévision, rapportent des médias locaux.

L’éditeur Hicham Aboud considère cette interdiction de voyager, qui lui a été formulée à l’aéroport international d’Alger par des agents de la Police des frontières, "parfaitement illégale", puisqu’il n’a toujours pas "été entendu par le juge d’instruction suite aux poursuites judiciaires enclenchées à son encontre par le parquet d’Alger, le 19 mai dernier", rapporte le journal "El Watan" dans son édition électronique.

Le directeur des deux publications, dont un numéro a été saisi le 18 mai dernier en raison d’un dossier consacré à l’état de santé du président algérien, compte, à la suite de ce refoulement, "saisir les ONG et l’opinion internationale d’autant qu’il est lui-même membre de la 23ème session de la Commission d’observation des droits de l’Homme de l’ONU", ajoute la même source.

Pour rappel, les numéros du dimanche 19 mai des deux journaux ont été saisis la veille à l’imprimerie et interdit de parution. Le lendemain, le parquet d’Alger avait ordonné des poursuites judiciaires contre Hicham Aboud pour "atteinte à la sécurité de l’Etat, à l’unité nationale et à la stabilité et au bon fonctionnement des institutions".

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite