Un contrat franco-saoudien de 3 milliards de dollars pour des armes au Liban

Un contrat franco-saoudien de livraison d’armes au Liban d’un montant de trois milliards de dollars est en voie de « finalisation », a indiqué lundi la présidence française après un entretien entre le président François Hollande et le prince héritier d’Arabie saoudite Salmane Ben Abdel Aziz.

"Le contrat est acquis, il manque juste quelques éléments techniques pour le bouclage. Il ne sera pas signé ce (lundi) soir mais il est en finalisation", a-t-on indiqué dans l’entourage du chef de l’Etat français.

Pays "magnifique et en même temps vulnérable", le Liban a "besoin lui aussi de sécurité au moment où il accueille des milliers de réfugiés", a déclaré François Hollande, lors d’un diner officiel en l’honneur de son hôte auxquels avaient été conviés quelques 200 invités.

"Alors nous avons convenu ensemble, l’Arabie saoudite et la France, d’aider le Liban à la condition aussi qu’il s’aide lui-même, pour sa propre sécurité", a-t-il ajouté, sans citer expressément ce contrat.

Salmane Ben Abdel Aziz, 78 ans, demi-frère du roi Abdallah, est arrivé lundi à Paris pour une visite de trois jours. Il s’est entretenu avec le président Hollande avant un dîner officiel à l’Élysée, en présence de nombreux invités, en particulier des chefs d’entreprises.

Vendredi, le président français avait déjà reçu le prince saoudien Alwaleed Bin Talal, neveu du roi Abdallah, venu évoquer le développement des investissements entre la France et le Royaume.

Faiblement équipée, l’armée libanaise réclame de l’aide de la communauté internationale pour contenir les débordements de la guerre en Syrie voisine, où les jihadistes sont montés en puissance.

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