"Nous vous demandons d’étudier au plus vite la possibilité d’envoyer des forces de maintien de la paix pour défendre la population contre les fascistes", a déclaré ce responsable, Viatcheslav Ponomarev, dans un appel au président russe Vladimir Poutine lu au cours d’une conférence de presse à Slaviansk.
Si cette option n’est pas envisageable, "livrez-nous des armes", a-t-il déclaré ensuite après avoir décrété un couvre-feu dans la ville totalement contrôlée par les insurgés depuis plus d’une semaine.
Selon M. Ponomarev, la fusillade, qui a éclaté dans la nuit près d’un barrage érigé par des insurgés dans le village de Bilbasivka, à l’ouest de Slaviansk, a fait cinq morts, trois militants pro-russes et deux assaillants.
La Russie a aussitôt fait part de son "indignation" et dénoncé une attaque contre des "civils innocents", qu’elle a attribuée aux nationalistes ukrainiens.
Face à l’escalade, le ministre ukrainien de l’Intérieur, Arsen Avakov, s’est rendu pour inspecter des troupes dans l’est du pays, dans la région de Dnipropetrovsk, mais pas dans le Donbass rebelle où M. Ponomarev a menacé de lui "tirer dessus".