Un avocat de la banque française s’est présenté devant un tribunal de New York pour répondre du chef d’accusation de falsification de documents commerciaux et de celui de collusion.
Le substitut du procureur Ted Starishevsky a déclaré que la BNP était impliquée dans une collusion "de long terme" et couvrant "plusieurs juridictions", violant les règles américaines d’embargo en facilitant des transactions avec le Soudan, Cuba et l’Iran.
"Cette conduite, cette collusion était connue et tolérée aux plus hauts niveaux de BNP", a-t-il dit.
BNP Paribas s’est retrouvé dans le collimateur du département de la justice pour des transactions en dollars vers des pays soumis à des sanctions économiques américaines, notamment le Soudan, l’Iran et Cuba entre 2002 et 2009.