Tweets de Marine Le Pen : enquête ouverte pour « diffusion d’images violentes »

Le Parquet de Nanterre a ouvert mercredi une enquête préliminaire pour "diffusion d’images violentes" après des photos d’exactions du groupe Etat islamique tweetées un peu plus tôt dans journée par la présidente du Front national, Marine Le Pen, et le député du Gard Gilbert Collard (Rassemblement Bleu Marine).

Des tweets signalés par Cazeneuve

L’ouverture de cette enquête fait suite à un signalement du ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve auprès de la plateforme Pharos de la direction centrale de la police judiciaire, afin qu’elle "puisse se saisir de l’affaire". Plus tôt dans la journée, en réponse à une réflexion faite par le journaliste Jean-Jacques Bourdin (RMC-BFM TV) sur l’Etat islamique (EI) et le FN, Marine Le Pen, furieuse, avait posté trois photos sur son compte Twitter avec le texte "Daech c’est ça !": celles-ci laissaient apparaître un homme vêtu d’une combinaison orange sous les chenilles d’un char, un homme vêtu de la même manière enflammé dans une cage, et un corps d’homme décapité avec la tête posée sur le dos.

Contactée par Europe 1, Marine Le Pen a vivement contesté la décision du ministre de l’Intérieur : "Qu’est-ce que je risquerais à montrer la réalité de ce qu’est Daech, à montrer aux gens qui instrumentalisent Daech pour le comparer au Front national ? Monsieur Cazeneuve va venir me mettre les menottes ?" La séquence est à voir ci-dessous.

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