Turquie: 642 terroristes neutralisés depuis le 1er janvier (ministre)

Les forces de sécurité turques ont neutralisé un total de 642 terroristes du parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) lors d’opérations menées sur l’ensemble du territoire depuis le début de l’année, selon le ministère turc de l’intérieur.

Les forces de sécurité ont mené 4.786 opérations contre la rébellion du PKK, a indiqué la même source, précisant que 316 éléments terroristes ont été tués, alors que 193 ont été arrêtés et 133 autres se sont rendus de leur plein gré.

De nombreux sites utilisés par le PKK dont 657 abris, des dépôts d’armes et des grottes ont été détruits et 2.000 armes, 33 tonnes de matières explosives et 400 mille munitions de différents types ont été saisies.

Durant la semaine écoulée, les forces de sécurité ont mené 541 opérations contre les terroristes lors desquelles 222 personnes présumées liées au PKK et 72 individus suspectés d’allégeance à l’organisation terroristes Daech ont été placés en garde à vue.

Selon ce bilan des autorités, quelque 966 personnes ont aussi été placées en garde à vue dans le cadre de la lutte contre FETO, acronyme du mouvement de Fethullah Gülen accusé d’avoir fomenté le coup d’Etat avorté de juillet dernier.

Le Sud-est du pays est le théâtre d’opérations d’envergure lancées par les forces de sécurité depuis la fin de 2015 en vue d’éliminer le PKK des zones urbaines. Près de 11.000 rebelles ont été neutralisés, depuis, à l’intérieur du pays et dans les raids aériens de l’aviation turque dans le nord de l’Irak (bases-arrières de la guérilla) et plus de 800 membres des forces de sécurité (soldats, policiers et gardiens de village) ont été tués dans les accrochages et attaques du PKK ainsi que plus de 300 civils.

Ankara avait initié en automne 2012 un processus de réconciliation avec le PKK pour mettre fin au conflit armé de trois décennies ayant fait plus de 40.000 tués. Mais deux ans et demi plus tard, ce processus a volé en éclats avec la reprise des attaques contre les forces de sécurité après l’attentat-suicide de Suruç, le 20 juillet 2015, qui avait fait 34 tués parmi des sympathisants du mouvement kurde.

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