Tunisie: vers des élections dans la 2e quinzaine de novembre

Les prochaines élections auront vraisemblablement lieu durant la seconde quinzaine de novembre en Tunisie, une fois que les députés auront décidé si les scrutins législatif et présidentiel ont lieu ou non le même jour, a déclaré samedi le chef de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE).

Ces élections seront la dernière étape vers l’établissement d’une démocratie pleine et entière dans le pays, dans la foulée de la "révolution du jasmin" de janvier 2011, qui a fait chuter le régime du président Zine ben Ali et a inspiré les autres révolutions du "printemps arabe".

Chafik Sarsar, directeur de l’ISIE, a déclaré à Reuters qu’il proposerait la semaine prochaine que les élections aient lieu les 16 et 23 novembre si les dirigeants politiques s’entendent sur le principe de scrutins simultanés.

"Il est fortement probable que les élections se tiendront le troisième ou quatrième dimanche de novembre, dans le cas où les scrutins (NDLR, à deux tours) auraient lieu le même jour", a-t-il dit.

"Nous n’avons pas vraiment beaucoup de choix, car le temps passe vite", a-t-il poursuivi.

Une autre possibilité, moins probable, serait de séparer les deux élections et d’organiser la première dans la dernière semaine d’octobre.

"La date définitive sera arrêtée dans une semaine environ, lorsque les partis politiques tiendront leur dialogue national(…)", a-t-il indiqué.

La Tunisie a adopté fin janvier une nouvelle Constitution et un gouvernement de transition a été nommé au début de l’année afin de conduire le pays à des élections et de mettre fin à la crise politique entre les islamistes alors au pouvoir et les partis de l’opposition laïque.

Les islamistes modérés d’Ennahda et leurs adversaires de l’alliance Nidaa Tounes sont parvenus à un compromis permettant d’entériner la nouvelle constitution et de boucler une nouvelle loi électorale, laquelle va permettre à l’ISIE de fixer la date des élections, qui seront les secondes depuis la révolution du jasmin.

Selon Chafik Sarsar, la transparence du vote sera garantie par la nouvelle loi électorale et par plus de 1.000 observateurs internationaux invités à venir superviser les scrutins.

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