Tunisie: le gouvernement Larayedh devrait démissionner le 8 janvier (UGTT)

Conformément à la feuille de route élaborée par le quartet, parrain du Dialogue national, le gouvernement tunisien conduit par l’islamiste du parti Ennahda, Ali Larayedh, devrait démissionner, le 8 janvier 2014, a indiqué samedi le Secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Mouldi Jendoubi.

Le lendemain de la démission du gouvernement, soit le 9 janvier 2014, le nouveau chef du gouvernement, Mehdi Jomaâ devrait se voir confier officiellement la mission de former son gouvernement, a-t-il dit.

Deux réunions auront lieu, lundi prochain, avec le chef du gouvernement provisoire, Ali Larayedh et son successeur pour statuer sur le mode d’exécution de ces échéances, a-t-il annoncé.

Selon le représentant de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH), Ali Zeddini, les parties prenantes du dialogue national ont envisagé une réunion, lundi prochain, avec le chef du gouvernement provisoire, Ali Larayedh et son successeur, Mehdi Jomaâ, pour élaborer un rapport sur le processus gouvernemental et se concerter sur la formation du nouveau gouvernement.

D’après le constitutionnaliste Kaïs Saîed, « l’on ne peut charger une personnalité de former un nouveau gouvernement qu’après démission du gouvernement actuel, conformément aux dispositions de la loi constitutive portant organisation provisoire des pouvoirs publics de 2011.

Cette habilitation, a-t-il ajouté, relève de la compétence exclusive du Président de la République qui aura à charger le candidat du parti ayant obtenu le plus grand nombre de sièges au sein de l’Assemblée nationale constituante (ANC).

Pour ce faire,, a-t-il poursuivi, il importe de modifier la loi sur l’organisation provisoire des pouvoirs publics, pour que le processus gouvernemental soit conforme au cadre juridique prescrit.

Dans une lettre adressée, le 25 octobre 2013, au quartet, le chef du gouvernement provisoire Ali Larayedh s’était engagé à présenter la démission de son gouvernement dans les délais prévus par la feuille de route, sous réserve de la concomitance des processus constituant et électoral.

Après consensus autour du candidat à la primature, le quartet avait annoncé le lancement, le 25 décembre 2013, du compte à rebours du processus gouvernemental, le nouveau chef du gouvernement devant présenter son gouvernement dans un délai de deux semaines, à compter de cette date, après la démission du gouvernement de Ali Larayedh.

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