Tunisie : le Parquet dément l’ouverture d’une enquête contre Marzouki

Sofiene Selliti, porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis, a démenti les informations relayées par certains médias selon lesquelles le parquet aurait ordonné l’ouverture d’une enquête contre le président, Moncef Marzouki, et son ancien directeur du cabinet, Adnene Mansar, pour violation de l’article 18 de la loi antiterroriste.

L’article en question criminalise la rétention d’informations sur la planification d’un acte terroriste.

D’après les informations parvenues au Parquet concernant les menaces d’assassinat reçues par le président du mouvement Nidaa Tounes, l’ouverture d’une enquête à été ordonnée le 15 septembre 2014, selon une déclaration vendredi de Selliti à l’agence TAP.

Il a précisé que l’instruction a été ouverte contre tous ceux dont l’implication dans la formation d’organisations terroristes, la planification d’agressions terroristes, l’adhésion à une organisation terroriste, la tentative d’homicide volontaire prémédité sera établie, selon les articles 32, 59 et 131 du code pénal.

Selliti a tenu à préciser que le doyen des juges d’instruction en charge de l’affaire avait auditionné en tant que témoins, Caid Essebsi et son fils Mohamed Hafedh Essebsi, le directeur général de la sécurité présidentielle Tawfik Guesmi, le directeur du cabinet présidentiel, porte-parole de la présidence de la République, Adnene Mansar.

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