Tunisie: conférence internationale sur l’investissement fin novembre prochain (gouvernement)

La Tunisie organisera, les 29 et 30 novembre prochain, une conférence internationale sur l’investissement, en vue de présenter les grands projets inscrits au plan de développement 2016/2020, a annoncé, mercredi, la présidence du gouvernement.

La conférence servira à "donner un nouvel élan à l’investissement public et privé", alors que le pays est confronté à une croissance en berne depuis deux ans, a estimé la même source dans un communiqué, au terme d’un conseil des ministres.

Les autorités tunisiennes s’attendent à la participation de chefs d’Etat et de gouvernement de plusieurs pays, ainsi que des institutions financières mondiales et des fonds d’investissement.

La Tunisie se fixe comme objectif de réaliser une augmentation annuelle de l’ordre 9 pc du volume des investissements pour atteindre le taux de 24 % du PIB à l’horizon 2020, contre 19,4 % l’année dernière.

D’après les projections officielles, la réalisation de cet objectif permettrait de réduire de 3 points le taux de chômage, situé à plus de 15 pc actuellement, à travers la création de 400 emplois et l’injection de 60 milliards de dollars dans l’économie nationale sur un quinquennat.

La croissance de l’économie tunisienne, établie à 0,8 % en 2015, n’a pas dépassé 1 % au premier trimestre 2016, d’après l’Institut national des statistiques (INS), alors que le gouvernement table sur 2 % pour espérer une solide reprise l’année prochaine.

En outre de la baisse de la productivité (grèves et protestations sociales) et d’un endettement public en hausse permanente depuis 2011, la Tunisie a été rudement affectée par les attentats terroristes qui ont plongé le secteur névralgique du tourisme, principal pourvoyeur d’emplois, dans la pire crise de son histoire.

Le gouvernement tunisien vient d’obtenir un nouveau plan d’aide de 2,9 milliards de dollars du Fonds monétaire international (FMI), dont le concours reste conditionné à des réformes structurelles douloureuses.

En 2013, l’institution mondiale avait accordé un prêt de 1,6 milliard de dollars à la Tunisie pour pouvoir faire face à la transition démocratique et politique, enclenchée par la révolution du 14 janvier 2011.

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