Tuerie de Gdim Izik : Un procès entre récupération et dénonciation pitoyable

Le procès de Gdim Izik, que le Maroc a souhaité reprendre pour se conformer à ses propres lois et décisions judiciaires, donne lieu à une manoeuvre politicienne dont les auteurs –un collectif d’avocats aux sympathies bien connues- cherchent à exploiter une procédure judiciaire, pour induire l’opinion publique en erreur sur le dossier du Sahara.

Le procès qui s’ouvre le 26 décembre autour de la tuerie de Gdim Izik est une preuve nouvelle du renforcement au Maroc d’un Etat de droit répondant aux critères internationaux les plus exigeants.

C’est pourquoi, il faut dénoncer publiquement la pitoyable tentative médiatique de détournement de la procédure pour une exploitation anti-marocaine.

Un collectif d’avocats internationaux, politisés et manipulés, se sert de l’opportunité donnée à des émeutiers criminels (photo), déjà condamnés, d’avoir un nouveau procès, pour remettre en cause -dans un argumentaire aussi inutile qu’obsessionnel- la marocanité du Sahara.

Une pétition publique ne fait pas le droit.

Un manifeste politique n’est pas une plaidoirie.

C’est pourquoi le Maroc n’accepte aucune leçon du soi-disant collectif, sur la procédure passée comme sur celle en cours.

Déjà devant le tribunal militaire, les accusés avaient bénéficié de toutes les garanties prévues dans ce contexte judiciaire -toutefois spécifique- en présence d’observateurs internationaux et de représentants d’associations militant pour les droits de l’Homme.

S’ils ont une chance de plaider leur cause une nouvelle fois devant la Cour d’Appel, c’est parce que la Cour de Cassation a infirmé la décision du Tribunal militaire. Ce qui est une preuve de l’indépendance de la Justice marocaine.

En effet, suite à une réforme du Code militaire, le législateur marocain a retenu la seule compétence des tribunaux de droit commun. Le Maroc permet donc à la cour d’appel de Rabat de reprendre le dossier traité initialement par un tribunal militaire. C’est grâce à cette opportunité voulue par le gouvernement marocain que certains peuvent reprendre ce drame pour l’exploiter politiquement.

Un comble tout de même, plus le Maroc se démocratise et renforce son Etat de droit, plus il est attaqué ! Mais cela ne freinera en rien la marche du renforcement des droits initiée par le Roi Mohamed VI.

Un drame surtout, faut-il le rappeler, pour les victimes et les familles des 11 Marocains de Laayoune, massacrés dans des conditions indicibles et d’une rare sauvagerie. Cela ne semble pas perturber le collectif si humanitaire des accusés. Les familles des victimes grâce à cette nouvelle procédure vont pouvoir enfin défendre leurs intérêts et faire entendre leur voix. Car ce sont eux qui ont été écartés totalement par la procédure militaire qui a jugé les bourreaux sans permettre aux victimes de s’exprimer.

Or, cela importe peu au collectif. Son but n’est pas le droit mais la politique.

Son communiqué qui veut assimiler la souveraineté marocaine au Sahara à l’occupation israélienne de la Palestine suffit à disqualifier un discours aussi partial, éloigné des réalités, qu’extrémiste.

Tout ce qui est excessif est insignifiant.

Excessif, 43 avocats tous de la même sensibilité.

Excessif, l’appel à un droit humanitaire politique transformé en machine judiciaire anti-marocaine.

Excessif -et pire, inacceptable- la comparaison palestinienne qui discrédite les signataires de ce collectif.

Inacceptable enfin la présentation, comme des défenseurs des droits de l’homme, des présumés émeutiers égorgeurs de Gdim izik.

C’est la justice marocaine et elle seule qui dira vraiment, à l’issue d’un procès équitable et contradictoire, ce qu’ils sont.

Le Maroc continue à examiner avec les instances internationales les évolutions possibles du statut du territoire du sud sans jamais, bien sûr, remettre en cause son indiscutable marocanité historique et humaine.

C’est pourquoi les signataires de ce texte réaffirment leur confiance totale dans le respect du droit par la justice marocaine et dénoncent la pitoyable et dérisoire instrumentalisation d’une avancée judiciaire dont le Maroc peut être fier. Instrumentalisation au profit d’une inutile subversion, au service non pas des accusés, mais du Polisario et de ses parrains.

Collectif pour la défense des vraies victimes de Gdim Izik

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