Terrorisme: l’administration Obama a « stratégiquement » plus que jamais besoin du Maroc

Les Etats-Unis ont « stratégiquement » plus que jamais besoin du Maroc dans leur lutte contre la menace terroriste transnationale, écrit le prestigieux magazine américain « Foreign Policy » dans sa dernière livraison, soulignant que même les lobbies pro-algériens ont fini par capituler face à cette évidence.

"L’administration Obama, dans son intention d’élaborer une réponse transnationale à la menace transnationale du terrorisme, a aujourd’hui certainement bien plus besoin du Maroc que le Royaume n’a besoin des Etats-Unis", souligne "Foreign Policy" dans une analyse signée par James Traub.

Un constat illustré, selon le magazine, par la lettre adressée au Président Barack Obama par neuf anciens ambassadeurs américains au Maroc.

Les anciens diplomates, qui ont servi sous cinq présidents américains démocrates et républicains, le soulignent "clairement", en appelant l’actuelle administration à "faire le choix du bon sens" s’agissant de la question du Sahara marocain "afin que la communauté internationale puisse aller de l’avant en vue d’appréhender les problèmes les plus urgents dans la région".

Cette lettre a été signée par les ambassadeurs américains ayant servi au Maroc sur une période de trente-deux années, à savoir Samuel L. Kaplan, Thomas Riley, Margaret D. Tutwiler, Edouard M. Gabriel, Marc Ginsberg, Frederick Vreeland, Michael Ussery, Thomas Nassif, et Joseph Verner Reed Jr.

Dans cette lettre, à la veille de la visite Royale de travail aux Etats-Unis, les ambassadeurs ont estimé que la dynamique vertueuse de réformes dans le Royaume "mérite le soutien politique et l’assistance des Etats-Unis afin de contribuer à stabiliser la région face aux menaces qui guettent l’Afrique du nord".

Ce soutien "doit concerner en premier lieu les efforts légitimes et sensés du Maroc visant la résolution définitive de la question du Sahara, à travers l’octroi d’une large autonomie sous souveraineté marocaine", la "seule voie réaliste pour résoudre cette question afin que la communauté internationale puisse aller de l’avant en vue d’appréhender les problèmes les plus urgents dans la région", ajoutent-ils.

Plusieurs raisons stratégiques sont derrière ce constat, explique le prestigieux magazine américain, à savoir que le Maroc est "un pays paisible au moment où le monde arabe est en proie aux soulèvements". Un autre argument avancé par "Foreign Policy" est que Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) n’a pas réussi à ouvrir une brèche dans le Royaume, alors qu’elle s’est propagée dans le reste de l’Afrique du Nord et notamment dans les camps de Tindouf.

Un constat que même les cabinets de lobbying pro-algérien ont fini par reconnaître à leur corps défendant.

Et +FP+ de citer Nicole Bibbine Sedaca, de l’"Independent Diplomat", un cabinet de lobbying pour les séparatistes, qui a fini par avouer que "ce que l’administration Obama a retenu de l’incident d’avril dernier (au Conseil de sécurité de l’ONU, NDLR), est que "nous avons besoin du Maroc plus qu’il n’a besoin de nous".

S’agissant de la question du Sahara marocain, +Foreign Policy+, qui cite William Lawrence de la "George Washington University", un expert en politique Nord-africaine, souligne que la "société civile sahraouie n’est certainement pas sous la bannière du polisario, et dans son agenda ne figure pas l’indépendance, mais bien la bonne gouvernance et le progrès politique et socio-économique".

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