Syrie: les jihadistes tout près de la frontière turque

Les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) étaient mardi aux portes de la ville syrienne d’Aïn al-Arab (Kobané en kurde), près de la frontière turque, malgré de nouvelles frappes dans cette zone de la coalition conduite par les Etats-Unis.

Dans l’Irak voisin, où les jihadistes se sont aussi emparés de larges secteurs, les forces kurdes ont lancé une offensive sur trois fronts dans le nord contre l’EI, qui multiplie les exactions dans les zones sous son contrôle.

En Syrie, les combattants de ce groupe extrémiste sunnite se trouvent désormais à "deux ou trois kilomètres" d’Aïn al-Arab, dont ils cherchent à s’emparer pour contrôler sans discontinuité une longue bande de territoire le long de la frontière turque, selon une ONG syrienne.

"Il y a juste une vallée qui sépare les jihadistes de la ville", a affirmé à l’AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

Lundi, l’EI était à cinq kilomètres de cette troisième ville kurde de Syrie, près de la frontière avec la Turquie, alors que de nombreux villages environnants ont déjà été pris par les jihadistes dans cette province d’Alep.

Les jihadistes ont visé lundi la cité à la roquette, touchant pour la première fois le centre-ville où trois personnes ont été tuées, selon l’OSDH.

Face à cette avancée, les Etats-Unis et des pays arabes membres de la coalition, qui ont débuté des raids en Syrie le 23 septembre, ont mené dans la nuit de lundi à mardi deux frappes contre des positions de l’EI, d’après l’OSDH qui n’a pu préciser la nature des cibles.

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