Syrie: les Etats-Unis n’aident pas Assad à rester au pouvoir, assure Kerry

La guerre que mènent les Etats-Unis contre le groupe Etat islamique (EI) ne contribuera en rien au maintien au pouvoir du président syrien Bachar al-Assad, a assuré vendredi le secrétaire d’Etat américain John Kerry.

Depuis qu’elle a lancé ses premières frappes aériennes contre les jihadistes de l’EI en Syrie, l’administration américaine affirme qu’elle n’en a pas pour autant mis sous l’éteignoir la lutte contre le régime de Damas et le départ souhaité du président Assad.

D’autant que la Syrie a salué les frappes américaines et arabes sur son territoire, dans le cadre du combat contre "les terroristes" ultra-radicaux sunnites.

"Dans cette campagne, il ne s’agit pas d’aider le président syrien Bachar al-Assad", a répondu John Kerry dans une tribune du journal Boston Globe.

"Nous ne sommes pas du même côte qu’Assad. Il est même l’aimant qui a attiré des combattants étrangers de dizaines de pays", venus se battre dans les rangs de l’EI, a argumenté le ministre américain actuellement à l’Assemblée générale de l’ONU à New York.

Il a répété que le président "Assad avait perdu depuis longtemps toute légitimité" pour rester au pouvoir.

Des diplomates américains ont affirmé cette semaine que leur administration avait opté pour une "voie alternative" entre le groupe EI et le régime syrien, en choisissant d’entraîner et d’équiper les rebelles syriens modérés qui se battent contre deux ennemis.

Cela "renforcera les conditions pour un éventuel règlement négocié d’une fin de conflit", a insisté M. Kerry, qui n’a pas abandonné l’idée d’une solution politique en Syrie selon les contours du processus de Genève.

La dernière conférence internationale dite Genève-2 en janvier dernier en Suisse avait totalement échoué.

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