"Je vous donne ma position : s’il peut être utile, oui, [Hassan Rohani] sera le bienvenu" lors de cette conférence baptisée Genève-2, a déclaré François Hollande. Jusqu’à présent, la France s’est fermement opposée à la présence de l’Iran autour de la table des discussions sur le conflit syrien.
Après deux jours de difficiles tractations, le sommet du G8 a abouti, mardi, à un accord a minima sur la Syrie, qui appelle à l’organisation de Genève-2 "dès que possible", mais qui renonce toutefois à fixer une échéance. Lundi, le président iranien s’est dit pour sa part opposé à toute intervention étrangère dans les affaires syriennes, affirmant que la crise devait être réglée par le peuple syrien.