Syrie : Sarkozy évoque « l’amorce d’une solution » pour évacuer les journalistes blessés

Syrie : Sarkozy évoque
Nicolas Sarkozy a fait état lundi de "l’amorce d’une solution" pour l’évacuation de la journaliste française Edith Bouvier et du photographe britannique Paul Conroy, blessés la semaine passée dans les bombardements de la ville syrienne de Homs.

"Ce week-end, on n’avait aucune solution. La situation à Homs est extrêmement complexe, cette nuit nous avons l’amorce d’une solution", a déclaré le président sur RTL. Mais "tant qu’ils ne seront pas à l’abri, je ne peux pas vous garantir cela, c’est extrêmement tendu", a-t-il ajouté. La journaliste française Edith Bouvier et le photographe indépendant britannique Paul Conroy, blessés mercredi dans un bombardement à Homs, sont toujours bloqués dans cette ville pilonnée par le régime du président Bachar al-Assad. Ils ont appelé dans des vidéos à leur évacuation au plus vite pour recevoir des soins.

"J’espère qu’on s’approche d’une solution", "les choses sont en train, me semble-t-il, de se débloquer", a poursuivi le chef de l’Etat. "Je ne peux pas en dire beaucoup plus", a-t-il toutefois précisé, soulignant ne pas avoir une "grande confiance dans le régime syrien". Selon Nicolas Sarkozy, "il faut que ces journalistes soient soignés, il faut qu’ils sortent" de Homs car il s’agit d’un "risque humanitaire de premier plan".Le président a réaffirmé par ailleurs que la mort dans ce même bombardement de l’Américaine Marie Colvin, grand reporter du Sunday Times, et du Français Rémi Ochlik, photographe à l’agence IP3 Press, relevait d’un "assassinat".

"Quand l’armée syrienne tire à plusieurs reprises, à l’obus, sur un bâtiment dont ils savent pertinemment que c’est un centre de presse, ce n’est pas un dommage de guerre, c’est un assassinat, et ceux qui assassinent auront à rendre des comptes", a-t-il dit.

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