Syrie: 13 « conseillers » iraniens tués

Treize "conseillers militaires" iraniens ont été tués et 21 blessés ces derniers jours dans des combats dans la région d’Alep au nord de la Syrie, ont rapporté samedi des médias iraniens.

Ces "conseillers" étaient membres des Gardiens de la révolution, a déclaré Hossein Ali Rezayi, un porte-parole provincial de cette armée d’élite aux agences de presse Isna et Fars.

Il s’agit de la plus grande perte annoncée par Téhéran depuis son engagement dans le conflit syrien aux côtés des troupes du président syrien Bachar al-Assad.

L’agence de presse officielle Irna a également rapporté cette information en précisant que, selon les Gardiens de la révolution de la province de Mazandaran (nord), les combattants iraniens ont été tués ou blessés à Khan Toumane, une localité située à une dizaine de km au sud-ouest de la métropole d’Alep.

L’annonce de cette nouvelle perte dans les rangs iraniens intervient alors que Ali Akbar Velayati, conseiller diplomatique du guide suprême Ali Khamenei, a rencontré samedi Bachar al-Assad à Damas et l’a assuré du soutien de Téhéran.

"La République islamique d’Iran a déployé toutes ses capacités dans la lutte contre les terroristes coupables de crimes contre les nations opprimées de la région", a indiqué M. Velayati, cité par l’agence de presse de la télévision d’Etat Irib.

Vendredi, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) avait indiqué que le front Al-Nosra (branche syrienne d’Al-Qaïda) et ses alliés s’étaient emparés à l’aube de Khan Toumane et de villages environnants, après moins de 24h de violents combats ayant fait plus de 70 morts.

"Au moins 43 combattants d’Al-Nosra et ses alliés, dont un commandant local, et 30 du côté du régime et des milices alliées ont péri dans cette bataille", avait précisé l’Observatoire qui dispose d’un large réseau de sources à travers la Syrie en guerre.

Une trêve initiée par Moscou et Washington dans la ville d’Alep, censée expirer samedi à 01H01 locales a été prolongée jusqu’à mardi 00H01 (lundi 21H01 GMT), a annoncé Moscou, allié du régime de Bachar al-Assad.

L’Iran est l’autre grand allié de Damas qu’il soutient par l’envoi de "conseillers militaires" et de "volontaires" iraniens, mais également irakiens, afghans ou pakistanais.

Plusieurs dizaines de "conseillers" iraniens sont morts en Syrie depuis fin 2015, parmi lesquels des commandants des Gardiens de la révolution.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite