Suède: le mandat d’arrêt visant Julien Assange confirmé

La justice suédoise a confirmé mercredi le mandat d’arrêt visant Julian Assange, un cybermilitant australien fondateur de l’ONG WikiLeaks, réfugié depuis 2012 à l’ambassade équatorienne au Royaume-Uni.

"La juridiction estime qu’il y a toujours des soupçons justifiés contre Julian Assange pour viol et pour des faits moins sérieux et qu’il existe un risque de fuite ou qu’il cherche à échapper aux poursuites et à sa peine", a expliqué le tribunal de Stockholm dans un communiqué.

Assange, 44 ans, est mis en cause par une enquête de la justice suédoise dans une affaire de viol qui remonterait à 2010. Il nie les accusations et conteste la validité du mandat.

En février, un groupe de travail de l’ONU estimait que Julian Assange était victime d’une détention arbitraire, accusant la Suède et la Grande-Bretagne d’avoir violé ses droits fondamentaux.

En mars 2015, les magistrats suédois s’étaient résolus à demander une audition à Londres, qui n’a pas encore pu avoir lieu en raison de complications procédurales.

La Cour suprême suédoise avait déjà rejeté l’an dernier une requête présentée par l’Australien pour faire annuler le mandat d’arrêt qui le vise. Il vit reclus depuis juin 2012 à l’intérieur de la mission équatorienne dans le quartier de Knightsbridge, de crainte d’être expulsé vers la Suède puis les Etats-Unis, qui ne lui ont pas pardonné la divulgation par WikiLeaks de centaines de milliers de documents confidentiels en 2010.

Pour ces faits qui ont déclenché la colère de Washington, le fondateur de WikiLeaks craint son extradition vers les Etats-Unis, où il encourrait la peine de mort ou une très longue peine de prison s’il était poursuivi.

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