Solar Impulse 2 va reprendre son tour du monde le 15 avril depuis Hawaï

L’avion solaire Solar Impulse 2 devrait reprendre son tour du monde le 15 avril en quittant Hawaï, si les conditions climatiques le permettent, pour se diriger vers le continent nord-américain, a indiqué jeudi à l’AFP une porte-parole de l’organisation.

"Le premier départ possible de Hawaï pour atteindre la côte Ouest des Etats-Unis est le 15 avril", a indiqué cette source, précisant que la première halte dans le pays n’était pas encore déterminée.

Le tour du monde de Solar Impulse 2, un avion expérimental révolutionnaire à batterie solaire, a subi un coup d’arrêt en juillet, à mi-parcours de son périple de 35.000 kilomètres.

L’appareil a été immobilisé pour plusieurs mois, le temps de réparer les batteries endommagées lors de sa dernière étape au-dessus du Pacifique, un périple record de 5 jours et 5 nuits entre Nagoya au Japon et l’archipel américain de Hawaï. Il a réussi son premier vol d’essai fin février.

Trois options sont pour l’instant évoquées pour la reprise de son périple: Riverside près de Los Angeles, Mountain View près de San Francisco (Californie), ou Phoenix (Arizona).

"Les destinations sur la partie continentale des Etats-Unis n’ont pas encore été confirmées et dépendront des conditions climatiques", a précisé la porte-parole. "Nous savons par expérience que traverser les Etats-Unis représente un défi en matière de climat".

L’objectif, selon elle, est d’atteindre l’aéroport new-yorkais de JFK "pour positionner SI2 pour la traversée de l’Atlantique".

Parti d’Abou Dhabi le 9 mars 2015, Solar Impulse 2 a accompli jusqu’ici près de 18.000 kilomètres.

Ses ailes sont couvertes de plus de 17.000 cellules photovoltaïques, qui chargent ses batteries la journée. Les pilotes André Borschberg et Bertrand Piccard se relaient à chaque étape pour en prendre les commandes.

Surnommé le "paper plane" (avion en papier), il a une envergure de 72 mètres, plus grande que celle d’un Boeing 747, et un poids de 2,3 tonnes, soit celui d’une fourgonnette. Dans le minuscule cockpit, le pilote a volé jusqu’à 8.634 mètres d’altitude, utilisant des bouteilles d’oxygène pour respirer. Il doit aussi supporter de grandes variations de température.

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