Comme partout dans le monde, les tragédies font souvent l’objet d’instrumentalisation de la part des politiques en premier et de diverses autres parties ensuite. L’affaire du pédophile Daniel Galvan n’y échappe pas. Les 400 participants, bien loin des milliers annoncés, n’ont pas tous apprécié la tentative de récupération des uns et des autres. Hamza Mahfoud, porte-parole du Mouvement contestataire du 20 Février, l’a clairement exprimé, précisant que le sit-in de solidarité devait se dérouler dans le silence avec roses et bougies allumées à la main en signe de soutien et de solidarité totale avec les victimes et leurs familles. Mais ces consignes n’ont pas été respectées. Des participants ont profité pour transformer le sit-in en arène politique, ce qui a provoqué le retrait d’une partie des participants se sentant pris au piège.
Quelques heures auparavant, au Palais Royal de Rabat cette fois-ci, le Roi Mohammed VI recevait les parents et les membres des familles des enfants, victimes de Daniel Galvan. Au cours de cette audience, le Souverain n’a pas manqué de réitérer ses sentiments de compassion et son empathie à l’égard de leurs souffrances, tant à cause des violences abjectes subies par leurs enfants, qu’en raison de la libération de l’individu concerné et de son impact psychologique sur eux.
Cette audience royale consacre le souci du Roi quant au respect des droits et des sentiments des victimes, ainsi que son ferme engagement de protéger les droits des enfants et de préserver leur dignité, indiquait le communiqué du Palais royal .