Signature d’une déclaration conjointe entre le Maroc, la Tunisie et l’Egypte dans le domaine de la recherche scientifique

Le Maroc, la Tunisie et l’Egypte ont signé, lundi à Rabat, une déclaration conjointe visant à renforcer le travail commun dans le domaine de la recherche scientifique et à créer un espace universitaire et de recherche.

Cette déclaration a été signée par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, Lahcen Daoudi, le ministre tunisien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Chihab Boden et le ministre égyptien de la Recherche scientifique et de la technologie, Cherif Hamad, lors de la clôture de la première réunion tripartite entre le Maroc, la Tunisie et l’Egypte dans le domaine de la recherche scientifique.

Aux termes de cette déclaration, les trois parties s’engagent à soutenir la coopération bilatérale par le biais de la coopération multipartite, à développer la coopération trilatérale avec d’autres pays arabes en matière de recherche scientifique, à publier les appels d’offres pour financer les projets de recherche dans les domaines d’intérêt commun, à organiser de manifestations et des ateliers scientifiques communs et à favoriser le réseautage entre les équipes de recherche.

Les parties ont également convenu de placer les domaines de l’énergie, l’eau, la santé, l’agriculture et l’alimentation au rang des priorités de cette coopération, de positionner les technologies de l’information et les sciences humaines et sociales en tant que disciplines horizontales à ces priorités et de rechercher un mécanisme permettant d’assurer la coordination entre les trois pays (Maroc, Tunisie et Egypte) concernant la participation aux programmes internationaux de recherche scientifique et d’innovation.

Dans une allocution à cette occasion, M. Daoudi a souligné la nécessité d’accompagner le progrès que connait le domaine de la recherche scientifique et de la technologie, et ce, en accordant un intérêt particulier aux universités, en leur allouant les ressources nécessaires et en changeant la tendance actuelle en vue de placer l’université au service du développement.

Il a aussi insisté sur l’importance du renforcement des interrelations entre les parties contractantes pour assurer une vie décente aux peuples de la région et faire face au phénomène du terrorisme.

Cet accord se distingue par son cadre tripartie, outre qu’il soit un programme de travail d’une durée et avec des ressources financières déterminées, a-t-il ajouté, notant la possibilité de l’élargir à d’autres pays de la région.

Pour sa part, le ministre égyptien de la Recherche scientifique et de la technologie a indiqué que la complémentarité scientifique constitue un titre à ce protocole en raison de la communauté des problèmes qui se posent aux trois parties.

Cette complémentarité scientifique, a-t-il dit, sera aussi l’axe des projets communs de recherche qui seront réalisées et constitueront un modèle pour la recherche scientifique, permettant de présenter des solutions dans les domaines de l’énergie, de l’eau, de la nutrition et de la haute technologie en faveur de l’économie des trois pays. De son côté, le ministre tunisien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a fait savoir qu’il est temps de travailler sur des sujets de recherche scientifique se rapportant à l’environnement économique et social des Etats signataires de la déclaration, précisant que de tels partenariats s’assignent pour objectif de former des pôles d’excellence offrant plus de lisibilité au niveau mondial et permettant la diffusion de recherches distinguées.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite