Sarkozy en Chine : La France a besoin de Pékin pour sa présidence du G20

La France a besoin de la Chine pour faire avancer les priorités de sa présidence du G20, à commencer par la mise en place d’un nouveau système monétaire international, a déclaré mercredi Nicolas Sarkozy.

Sarkozy en Chine : La France a besoin de Pékin pour sa présidence du G20
Le chef de l’Etat français, qui entamait une courte visite en Chine, a défendu en outre la nécessité de discuter de tous les grands sujets avec Pékin, même s’ils sont source de désaccord entre les deux pays.

Même si la France et la Chine ne sont pas d’accord sur tout, "on a obligation de discuter pour se comprendre et pour faire avancer les choses", a-t-il dit en inaugurant les locaux de la nouvelle ambassade de France dans la capitale chinoise.

"La France, présidente du G20, a besoin de la participation de la Chine pour faire avancer tous les grands dossiers qui vous concernent vous, les chefs d’entreprise", a-t-il ajouté devant un public qui comprenait des représentants de plusieurs groupes français implantés en Chine.

Il a évoqué plus particulièrement "les prix des matières premières, qui explosent", l’instabilité monétaire "qui risque de réduire à néant les efforts de compétitivité que vous faites" ou encore "la paix dans le monde".

Nicolas Sarkozy ouvrira jeudi à Nankin, dans le sud-est de la Chine, les travaux d’un séminaire de réflexion sur les moyens de réformer le système monétaire international, une des grandes priorités de sa présidence du G20.

La France estime que le fait que la Chine, souvent accusée de maintenir sa monnaie artificiellement sous-évaluée, ait accepté d’accueillir la manifestation est un succès en soi.

Avant de partir mercredi soir pour Nankin, Nicolas Sarkozy, dont c’est la cinquième visite en Chine depuis son arrivée à l’Elysée, rencontrait son homologue chinois Hu Jintao pour discuter des relations bilatérales et des grands sujets diplomatiques de l’heure, au premier chef la situation en Libye.

Bien qu’elle se soit abstenue lors du vote le 17 mars de la résolution de l’Onu qui a autorisé une action militaire internationale pour protéger les opposants au colonel Mouammar Kadhafi, la Chine multiplie depuis les mises en garde et a critiqué sévèrement, via ses médias officiels, les interventions militaires en Libye de la coalition internationale.

(Source: Reuters)

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