A l’ordre du jour de ce déplacement de deux jours, une série de réunions avec des dirigeants politiques, des parlementaires et des acteurs de la société civile du pays nordique, destinées à mettre en avant la pertinence de la position du Royaume au sujet du conflit régional autour du Sahara et contrer les thèses séparatistes véhiculées par certains cercles politico-médiatiques en Suède.
Présidée par le président du Conseil national du Parti de la justice et du développement (PJD), Saadeddine El Othmani, la délégation est composée du Secrétaire général de l’Union constitutionnelle (UC), Mohamed Sajid, du , de Chafik Rachadi, du Rassemblement national des indépendants (RNI), de Fatiha El Ayyadi du Parti authenticité et modernité (PAM), de Mounia Ghoulam du Parti Istiqlal (PI) et de Mokhtar Ghambo, du Mouvement populaire (MP).
La semaine dernière, une délégation de partis marocains de gauche a eu plusieurs entretiens dans la capitale suédoise, avec des responsables, des députés, des centres de recherche, ainsi qu’avec des représentants du tissu associatif suédois.
A l’issue de ces rencontres, les responsables suédois ont affirmé que le gouvernement de Stockholm n’a pas l’intention de reconnaître l’entité fantoche, assurant le soutien du pays scandinave au processus de négociation en cours sous l’égide des Nations Unies en vue d’aboutir à une solution politique et mutuellement acceptable au différend sur le Sahara.
L’attitude de l’exécutif suédois, jugée hostile à l’intégrité territoriale du Royaume, a suscité une vague d’indignation de la part des différentes composantes de la société marocaine.