Sahara: l’initiative d’autonomie offre des garanties (ministre)

L’initiative d’autonomie au Sahara marocain offre une garantie pour la promotion des droits de l’Homme et du développement durable dans les provinces du sud, a affirmé mercredi à Genève la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Mbarka Bouaida.

S ‘exprimant devant la 31ème session du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, Mme Bouaida a souligné que "la dynamique politique, économique et sociale exceptionnelle que connaît la région du Sahara traduit l’adhésion de ses populations aux politiques de développement et de mise à niveau menées de cette région à l’instar des autres régions du Royaume".

Elle a rappelé que les grands projets lancés par SM le Roi Mohammed VI lors de sa dernière visite dans les provinces du sud ont donné une nouvelle impulsion aux efforts du Maroc pour en faire un pôle économique stable, prospère et en parfaite harmonie avec les autres régions du Royaume, mais aussi avec son environnement africain.

Le lancement du modèle de développement du Sahara marocain, a-t-elle expliqué, va dans le sens de l’approfondissement de la démarche participative en matière de développement visant à permettre à la population locale de gérer ses propres affaires et de profiter de l’impact positif de la croissance et du développement.

La ministre a dans ce cadre expliqué que les dernières élections régionales ont été marquées par une participation massive des habitants de ces provinces à la vie politique nationale et locale dans le cadre du renforcement de la démocratie locale.

Evoquant les efforts de l’ONU pour une solution politique consensuelle et durable à ce différend artificiel, Mme. Bouaida a réitéré l’appel du Maroc aux autres parties pour qu’elles fassent preuve d’esprit de compromis et de réalisme en vue d’un règlement politique négocié, fondé sur l’initiative d’autonomie élargie dans le cadre de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale du Royaume.

Elle a d’autre part indiqué que la tenue de cette session du CDH fait suite à l’adoption de l’Agenda de développement 2030 et à l’accord historique de Paris sur les changements climatique, lequel verra le chemin de la mise en œuvre à l’occasion de la 22ème conférence mondiale sur le climat (COP 22) qui se tiendra en novembre 2016 à Marrakech.

Les défis auxquels le monde fait face dans le domaine de la protection des droits de l’Homme, a-t-elle poursuivi, montrent "l’urgence d’une approche globale et des réponses collectives basées sur le règlement politique des conflits de sorte à garantir la stabilité dans le respect de la souveraineté des Etats".

Il s’agit aussi de promouvoir le dialogue et la coopération dans le sens d’une appropriation progressive des valeurs des droits humains, loin de toute surenchère et de toute tentative de politisation en la matière.

Elle a également mis l’accent sur la nécessité de renforcer les capacités des pays du Sud, notamment ceux africains, dans des domaines liés entre autres aux changements climatiques et au développement durable.

La ministre déléguée a, par ailleurs, rappelé les réformes profondes initiées ces dernières années sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI afin de consolider l’édifice démocratique et des droits humains et de mettre en œuvre les dispositions de la Constitution de 2011.

Elle a notamment cité les programmes de réforme portant sur la justice, l’action de la société civile, le rôle des institutions nationales des droits de l’Homme, la restructuration du champ de religieux et la mise en œuvre de la régionalisation avancée.

Abordant les relations avec les pays d’Afrique, Mme Bouaida a affirmé l’attachement de Rabat à partager son expérience avec les pays africains frères dans les domaines liés aux droits humains, dont celui de la migration, mettent en exergue la politique mise en œuvre par le Maroc en matière de migration et d’asile basée sur une approche profondément humaniste.

Le Royaume, a-t-elle dit, s’engage à contribuer aux efforts de développement en Afrique et à la réalisation de la paix et de la sécurité, notamment par le biais de la coopération et de la solidarité sur les plans bilatéral et régional.

Concernant la cause palestinienne, Mme Bouaida a réaffirmé la position marocaine constante de soutien au peuple palestinien pour qu’il recouvre ses droits légitimes, en particulier l’établissement d’un Etat palestinien indépendant avec Al Qods comme capitale.

Le Comité Al Qods, présidé par SM le Roi Mohammed VI, poursuivra la réalisation des projets financés par l’Agence Bayt Mal Al Qods Acharif dans l’objectif de consolider les droits économiques, sociaux et culturels du peuple palestinien, a-t-elle affirmé.

Abordant la crise libyenne, la ministre a rappelé que le Royaume s’est associé de manière positive aux efforts visant le règlement du conflit en Libye en coopération avec les Nations unies, à travers la tenue d’un série de réunions sur le sol marocain qui ont été sanctionnées par l’Accord de Skhirat.

Cette séance du Conseil des droits de l’Homme s’est déroulée en présence notamment de l’ambassadeur représentant permanent du Maroc à Genève, Mohamed Aujjar, et du secrétaire général de la Délégation interministérielle aux droits de l’Homme, Abderrazak Rouane.

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