Sahara : Le Maroc « n’a pas à réagir à des injonctions extérieures qui sont essentiellement politiques » (El Yazami)

Sahara : Le Maroc
Le Maroc "n’a pas à réagir à des injonctions extérieures qui sont essentiellement politiques", a affirmé le président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Driss El Yazami, qui commentait les derniers développements liés au dossier du Sahara.

"Il faut garder le cap. On n’a pas à réagir par rapport à des injonctions extérieures qui sont essentiellement politiques", a-t-il dit dans un entretien publié par l’hebdomadaire +Le Reporter+ dans sa dernière édition.

Pour M. El Yazami, le Royaume a enclenché un processus de réformes visant la protection et le renforcement des droits et libertés. Lesquelles réformes, a-t-il assuré, "se passent dans un contexte pluraliste où il y a un débat politique au parlement et au sein des partis", affirmant que le Maroc est déterminé à persévérer dans ce chantier réformiste.

"Nous avons comme horizon de bâtir une société de droit consolidée et nous le faisons. On n’a pas à se laisser perturber par un tel revirement. Personne ne peut contester aujourd’hui la réalité et l’effectivité de cet effort de réforme", a-t-il noté.

Revenant sur le rapport du Secrétaire général de l’ONU soumis aux membres du Conseil de sécurité, M. El Yazami a fait observer que le texte évoque douze fois l’action du CNDH et de ses commissions régionales, une action qui a été particulièrement louée par l’envoyé spécial du SG de l’ONU pour le Sahara, Christopher Ross et le rapporteur des Nations Unies chargé de la torture, M. Juan Mendez.

A aucun moment dans ce rapport d’une trentaine de pages, "il n’y a une mise en cause du professionnalisme, de l’indépendance et de l’action continue des commissions régionales du Conseil dans les provinces du sud", a ajouté M. El Yazami.

Ces commissions, a-t-il dit, sont de "véritables mécanismes de recours pour les citoyens" dans les provinces du Sud. Par le biais de ces commissions, le CNDH assure le travail d’enquête et d’interpellation des autorités sur la base de données contenues dans les plaintes des citoyens avec "une transparence totale", a-t-il fait valoir.

Depuis leur installation, en décembre 2011 à Dakhla, Laâyoune et Tan Tan, ces commissions ont organisé plus de 15 séminaires de formation à la culture des droits de l’homme, en moins de quinze mois, a-t-il tenu a indiqué par ailleurs.

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