Royal rallie Hollande

Royal rallie Hollande
Deux jours de dilemme pour Ségolène Royal: apporter son soutien à François Hollande et à son «inaction» ou lui préférer Martine Aubry, son ex-rivale du congrès de Reims dont la «seule expérience électorale, c’est une législative perdue en 2002»? Après sa contre-performance spectaculaire au premier tour de la primaire (7%), l’ex-candidate arrivée en quatrième position décide finalement de se rallier à François Hollande.

Auprès de l’AFP, Royal justifie son choix par la nécessisté d’«amplifier» le résultat du premier tour à l’issue duquel son ex-compagnon est arrivé en tête, avec 38,9% des voix. «J’apporte mon soutien à François Hollande pour trois raisons: il est arrivé en tête du premier tour et il est légitime d’amplifier cette avance, les solutions neuves que je défends seront prises en compte dans le programme du candidat: réforme bancaire, lutte contre les licenciements, moralisation de la vie politique avec le non-cumul des mandats et mutation écologique de l’économie», explique-t-elle.

«J’ai décidé de prendre mes responsabilités pour aider le plus efficacement possible à la victoire de la gauche», ajoute celle qui avait porté les couleurs du PS à la présidentielle de 2007.

Hollande la salue

«Je salue l’élégance et la responsabilité de celle qui fut notre candidate en 2007 et qui sait combien le rassemblement est indispensable pour donner de la force dans la bataille électorale», se félicite Hollande dans un communiqué transmis à l’AFP.

«Elle n’a pas fui ses responsabilités. Elle le fait avant même le débat télévisé décisif qui aura lieu ce soir, se réjouit Aurélie Filippetti, pro-Hollande, qui avait soutenu Royal en 2007 et 2008. C’est une geste d’une grande élégance de sa part après des images tristes que l’on avait vues au soir du premier tour.»

A quelques heures du débat entre les deux finalistes, trois des candidats éliminés au premier tour se sont rangés derrière Hollande – Ségolène Royal, Manuel Valls et Jean-Michel Baylet – tandis que le troisième homme, Arnaud Montebourg, attend toujours des réponses à sa lettre ouverte, publiée mardi sur Libération.fr, pour faire son choix.

Le porte-parole de Ségolène Royal, Guillaume Garot, disait lundi que celle-ci contactait «ses relais dans les territoires» et «consultait les dirigeants socialistes». «La discussion va s’engager sur le fond. Elle veut que ses préoccupations sur le pouvoir d’achat, l’éducation, la sécurité, les retraites, la rénovation de la vie publique, continuent de vivre et soient reprises», ajoutait le député-maire de Laval dans une interview à Libération.fr.

Libération

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