Le ministre de l’Economie a menacé de légiférer sur ce sujet s’il n’était pas entendu.
Alors que l’assemblée générale de Renault avait voté à 54% contre la rémunération de 7,2 millions d’euros de Carlos Ghosn pour 2015, le conseil d’administration l’a confirmée.
"Suite à ce vote de l’assemblée générale de Renault, il y a un dysfonctionnement en matière de gouvernance", a dit Emmanuel Macron lors de la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale.
"Et donc ce que nous demandons très clairement, c’est d’une part que M. Ghosn prenne ses responsabilités dès à présent pour que sur sa rémunération de 2016 les conséquences soient tirées de ce vote, c’est que le conseil d’administration de Renault se réunisse à nouveau pour tirer les conséquences de ce vote", a-t-il ajouté.