Rachida Dati achetait des foulards Hermès avec les fonds du ministère de la Justice (le Point)

La Cour des comptes vient d’épingler Rachida Dati, ex-garde des Sceaux, accusée d’avoir dépensé près de 9.000 euros sur les deniers de son ministère notamment en… foulards Hermès, rapporte mardi "Le Point".

"En épluchant le budget du ministère, le gendarme des finances publiques a retrouvé des bordereaux de vêtements de luxe qui n’avaient rien à faire là", écrit le magazine.

269.000 euros ont également été dépensés en 2007 "pour les fêtes et les dîners organisés par madame la ministre", indique l’hebdomadaire.

Rachida Dati n’a pas tardé de réagir via son avocat, lequel dénonce dans un communiqué ‘"une polémique insidieuse entretenue par voie de presse et initiée par Le Point de ce jour". "Contrairement à ce qui peut être lu dans différents médias, elle n’a laissé aucune ardoise à une quelconque maison de luxe et la Cour des comptes ne lui a pas « refusé » 9.000 euros de factures", souligne son avocat.

Selon le communiqué, "Dans un arrêt du 22 janvier 2015, la Cour des comptes a remis en cause, pour de pures raisons d’imputation comptable, un total d’un peu plus de 9.800 euros de dépenses. Un tiers seulement de ces dépenses concerne des vêtements et accessoires qui étaient des cadeaux faits aux délégations judiciaires étrangères en visite en France (cravates, foulards…). C’est une pratique parfaitement habituelle".

"La Cour des comptes n’a pas considéré que ces dépenses étaient injustifiées ou encore moins qu’elles étaient faites dans l’intérêt personnel de Madame Dati mais seulement que leur enregistrement comptable ne respectait pas les conditions d’une circulaire de 1992 applicable aux dépenses de l’administration. C’est parce que les manquements relevés par la Cour des comptes sont purement formels que le comptable du Ministère est mis en cause et non pas Madame Dati, elle-même, à laquelle la Cour des comptes n’a fait aucun reproche", précise-t-il

"Madame Rachida DatiI, qui a récemment été opposée au magazine Le Point pour des faits de diffamation et qui a obtenu une décision favorable du tribunal correctionnel de Paris, proteste vigoureusement contre cette nouvelle attaque et se réserve d’agir en justice", conclut l’avocat de l’ancienne ministre.

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