Procès du député d’extrême-droite Geert Wilders pour incitation à la haine raciale contre les musulmans

Le procès du député d’extrême-droite Geert Wilders s’est ouvert lundi pour incitation à la haine raciale alors qu’il a gagné une grande popularité et une vraie influence dans la vie politique néerlandaise.

Geert Wilders est poursuivi pour incitation à la haine contre les musulmans après avoir comparé l’islam au nazisme et réclamé l’interdiction du Coran. Wilders met en avant son droit à la liberté d’expression et assure que ses propos respectent la loi. Il peut être condamné jusqu’à un an de prison, mais pourra garder son siège de parlementaire.

Sur son compte Twitter, Geert Wilders reconnaît que le début de son procès était "une journée terrible". "La liberté d’expression d’au moins 1,5 million de personnes est jugée avec moi", ajoute-t-il en référence aux électeurs qui ont placé son parti, le parti de la Liberté, à la troisième place aux élections de juin dernier.

Mais son avocat, Bram Moszkowicz, a expliqué au président du tribunal Jan Moors à l’ouverture du procès que Wilders ne répondrait pas aux questions. "Mon client, sur mes conseils, exercera son droit au silence aujourd’hui, demain et les autres jours". Le président a alors ajourné le procès pour étudier la demande de Wilders d’expliquer sa décision.

Son parti a accepté de soutenir le nouveau gouvernement conservateur qui devrait être formé ce mois-ci, en échange, ses alliés politiques ont promis d’appliquer une grande partie de ses propositions anti-immigration.

Atlasinfo avec AP

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