Prise d’otages dans un hôtel à Bamako : « Ca ressemblait à un champ de bataille » (rescapé marocain)

Tirs d’armes intenses et une forte explosion : l’attaque perpétrée vendredi dernier à Radisson Blu à Bamako a transformé l’hôtel en un champ de bataille, a affirmé l’un des Marocains qui étaient à l’intérieur de l’hôtel au moment de l’attaque avant d’en être exfiltrés par des agents de sécurité maliens.

"J’étais dans ma chambre au 2 étage quand j’ai entendu un peu avant 7 h des tirs qui se sont intensifiés, puis une forte déflagration, des cris et des personnes qui couraient..", raconte à la MAP M. Noureddine Faraji, encore sous le coup des émotion après cette "terrible expérience".

Au même moment, cet ingénieur en télécommunication, arrivé quelque jours plut tôt à Bamako pour une mission technique, a été joint par téléphone par le responsable malien d’une entreprise de télécommunication qui l’a informé de la prise d’otage.

"J’étais effrayé et terrifié. C’était insoutenable et angoissant. J’ai senti le danger tout près", a-t-il dit, notant que sa première réaction était de rester tranquille.

"Après, j’ai essayé de rester tranquille et de ne pas quitter la chambre", poursuit ce jeune homme, exfiltré environ quatre heures plus tard par les forces de sécurité malienne.

"Vers 10:45, les agents de sécurité ont frappé à la porte de la chambre et m’ont demandé de les accompagner", a-t-il précisé.

Par la suite, il a été emmené, avec plusieurs d’autres personnes de différentes nationalités qui ont été libérées, vers un centre de sport dans la capitale malienne.

Au total, 21 personnes dont deux assaillants avaient trouvé la mort au cours de cette prise d’otages, selon les autorités maliennes. Sept autres personnes ont été blessées.

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