Primaire PS: scrutin à suspense pour sept candidats à départager

Les Français étaient appelés ce dimanche à choisir dans les urnes les deux personnalités qui s’affronteront au second tour de la primaire de la gauche en vue de la présidentielle, Manuel Valls, Benoît Hamon et Arnaud Montebourg faisant figure de favoris. Le Parti socialiste et ses alliés espèrent au moins 1,5 million à deux millions de votants pour créer une dynamique en faveur du vainqueur, que plusieurs sondages donnent pour l’instant cinquième du premier tour de la présidentielle.

Sept candidats à départager : le premier tour de la primaire organisée par le PS s’est ouvert dimanche à 9H00, un scrutin à fort suspense à trois mois d’une présidentielle qui s’annonce difficile pour le vainqueur final, quel qu’il soit.

Manuel Valls, Arnaud Montebourg et Benoît Hamon semblent les mieux placés selon les derniers sondages, mais seuls deux finalistes seront en lice au deuxième tour dans une semaine, au terme d’une campagne éclair.

Les électeurs ont jusqu’à 19h00 pour se rendre dans les bureaux de vote, où ils peuvent voter moyennant une participation d’un euro.

Les premiers chiffres significatifs sont attendus à midi puis 17h00 : ils porteront sur la participation.

Les organisateurs espèrent qu’une forte mobilisation des électeurs donnera au candidat choisi l’élan indispensable pour déjouer les pronostics actuels et se hisser dans le duel présidentiel final du 7 mai, actuellement plutôt promis à François Fillon et Marine Le Pen.

Malgré une campagne chahutée, l’ex Premier ministre Manuel Valls espère que son expérience lui permettra de l’emporter face à deux anciens ministres frondeurs, Arnaud Montebourg et Benoît Hamon.

Ce dernier, dont le projet de revenu universel est jugé utopique par la plupart de ses adversaires, bénéficie d’une bonne dynamique dans les sondages. "J’ai le sentiment que notre heure est arrivée" a-t-il lancé aux électeurs venus l’écouter à Toulouse lors de son dernier meeting, vendredi.

Un quatrième ancien ministre socialiste, Vincent Peillon est distancé dans les intentions de vote. Il en va de même des écologistes François de Rugy et Jean-Luc Bennahmias, ainsi que de la présidente du Parti radical de gauche Sylvia Pinel.

En déplacement au Chili, François Hollande, qui avait surpris en décembre en renonçant à briguer un deuxième mandat, s’est gardé de tout commentaire. "Je m’intéresse à la vie politique française", s’est-il borné à déclarer, notant que "si c’était le contraire, on dirait qu’il y a un problème".

Avec AFP

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