Primaire PS-La majorité salue un succès « quantitatif »

Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, a reconnu dimanche soir "un succès quantitatif" pour la primaire d’investiture socialiste, tout en soulignant qu’il ne préjugeait en rien de l’élection présidentielle de 2012.

Le Parti socialiste espérait atteindre, voire dépasser, le cap des deux millions de votants dans cette consultation inédite qui désigne le candidat commun du Parti socialiste et du Parti radical de gauche (PRG) à la présidentielle.

"Je crois que c’est un succès quantitatif, c’est évident, le Parti socialiste a rempli ses objectifs, ses militants, ses sympathisants sont allés voter mais vous vous souvenez du nombre de votants au premier et au second tour en 2007? 37 millions", a déclaré Henri Guaino sur France Inter, en référence à l’élection présidentielle de 2007.

"C’est un succès quantitatif, qui ne préjuge en rien de ce que sera l’élection présidentielle, de ce que sera la campagne", a-t-il ajouté.

L’ancien Premier ministre UMP Jean-Pierre Raffarin a salué sur Canal+ "une très bonne méthode".

"Pour l’opposition, c’est une très bonne méthode, ça donne de la légitimité, c’est son avantage", a dit le sénateur de la Vienne.

"€a a un inconvénient, c’est que ça désigne un vainqueur six mois avant une élection et pour le vainqueur, ça sera dur, il faudra tenir cette distance", a-t-il ajouté.

L’ancien secrétaire d’Etat aux transports UMP Dominique Bussereau a pris acte d’un "succès plutôt bon pour la démocratie" et qui "ne facilite pas forcément les choses pour nous".

"Il faut regarder cela de manière lucide et ne pas se cacher derrière son petit doigt", a-t-il dit sur BFM TV.

Sur son compte Twitter, le ministre de l’Enseignement supérieur, Laurent Wauquiez, écrit ce message : "Félicitations au PS, c’est un bel exercice de démocratie, tant mieux pour tout le monde".

Tout en exprimant son intérêt pour "une initiative intéressante, respectable", le ministre de l’Intérieur Claude Guéant s’est inquiété des risques de cette consultation sans précédent en France pour les libertés individuelles et publiques.

"Il y a un problème de secret du vote", a-t-il dit sur Radio J.

Sur le plan politique, il a estimé que l’exercice de la primaire avait "renforcé la cacophonie du PS et montré l’absence de ligne".

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