Présidentielle en France: journal de campagne à trente jours du premier tour

À trente jours du premier tour de l’élection présidentielle en France, le président François Hollande répond aux accusations de « cabinet noir » portées par le candidat de la droite François Fillon ; la candidate de l’extrême droite Marine Le Pen rencontre Vladimir Poutine.

Le président socialiste a réagi aux accusations de "cabinet noir" portées la veille par François Fillon, accusant le candidat de la droite d’être "au-delà" ou "en-deçà" de la "dignité" et de la "responsabilité" à respecter dans une campagne présidentielle. M. Fillon, inculpé pour détournement de fonds publics, accuse le président d’orchestrer des révélations dans la presse.

Parallèlement, l’affaire de soupçons d’emplois fictifs accordés par M. Fillon à son épouse Penelope et deux de ses enfants lorsqu’il était parlementaire a connu une nouvelle étape avec l’inculpation de l’ex-suppléant de François Fillon à l’Assemblée nationale, Marc Joulaud. Ce dernier avait aussi employé Penelope Fillon comme assistante parlementaire.

Le président russe a reçu pour la première fois officiellement la chef du parti Front national (FN) à Moscou, assurant toutefois qu’il n’y aurait pas d’ingérence russe dans l’élection présidentielle française.

"Je sais que vous représentez un spectre politique européen qui se développe assez rapidement", lui a notamment déclaré M. Poutine.

Après cet entretien, Marine Le Pen a dit voir en Vladimir Poutine "une nouvelle vision" d’un "monde multipolaire", également "le monde de Donald Trump".

Le porte-parole du Kremlin a précisé à des journalistes qu’ils n’avaient pas parlé d’argent, alors que le FN est à la recherche de six millions d’euros pour financer sa campagne et avait obtenu en 2014 un prêt de neuf millions d’euros d’une banque russe.

Les candidats à la présidentielle sont invités à répondre à un questionnaire sur leurs positions sur les thématiques LGBT (Lesbiennes, gay, bi, trans, ainsi qu’intersexes) par une fédération d’associations.

"Nous sommes là pour réclamer des droits. Il est temps qu’on arrête d’instrumentaliser nos vies à des fins politiques", a estimé la porte-parole de cette fédération d’associations, Clémence Zamora-Cruz.

A moins d’un mois de la présidentielle, peu d’acteurs, chanteurs ou écrivains se sont publiquement prononcés en faveur de l’un des onze candidats en lice, signe d’une réelle désaffection du monde culturel et intellectuel par rapport aux précédentes campagnes.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite