Présidentielle en France : deux médias russes nient oeuvrer contre Macron

Les médias RT et Spoutnik, qui appartiennent à l’Etat russe, ont "rejeté catégoriquement" mardi les accusations du secrétaire général d’En Marche! Emmanuel Ferrand qui avait laissé entendre qu’ils pourraient oeuvrer contre la candidature d’Emmanuel Macron.

"RT rejette catégoriquement toutes les allégations selon lesquelles notre chaîne participerait à la divulgation de fausses informations en général et concernant la personne d’Emmanuel Macron ou l’élection présidentielle à venir à France", assure RT (ex-Russia Today) dans un communiqué.

RT, chaîne d’information à destination de l’étranger qui diffuse en plusieurs langues et possède également un site internet accessible en français, se dit "consterné que de telles attaques sans fondement soient lancées".

Dans un autre communiqué, le portail d’informations Sputnik, lui aussi destiné à l’international et qui a également une version en français, dénonce des accusations "sans aucune preuve".

Richard Ferrand, le secrétaire général d’En Marche!, a demandé lundi sur France 2 aux "plus hautes autorités de l’Etat" de "garantir qu’il n’y aura pas d’ingérence d’une puissance étrangère dans notre vie démocratique".

"Aujourd’hui il faut regarder les faits: deux grands médias, Russia Today et Sputnik, qui appartiennent à l’Etat russe, font leur quotidien de la diffusion, de la propagation, de fausses nouvelles. Ensuite ces nouvelles sont reprises, sont citées et viennent peser sur notre vie démocratique", a-t-il affirmé.

Il a notamment cité une "rumeur" partie d’un blog et relayée par Sputnik selon laquelle Emmanuel Macron, lors de son déplacement au Liban, aurait dormi "aux frais du contribuable" à l’ambassade de France. "Ce qui évidemment était inexact (…), mais en attendant le mal est fait, la rumeur est partie", a insisté M. Ferrand.

Moscou a développé ces dernières années ses médias publics à destination de l’international avec pour objectif de faire entendre son point de vue sur les dossiers internationaux", mais RT et Sputnik ont été accusés, notamment par le Parlement européen, d’être des supports de "propagande" du Kremlin.

Avec AFP

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