Première édition du Festival national de la mode Islamique les 30 et 31 mai à Casablanca

Longtemps attendu, le Festival national de la mode Islamique (FNMI) tiendra les 30 et 31 mai à Casablanca.
Lors de première édition, de nombreux stylistes viendront de différentes régions du Maroc pour exposer au public leur création. Déjà connus pour d’autres styles de mode, ces stylistes ont décidé à travers le FNMI d’orienter leurs ciseaux sur les vêtements islamiques en mettant en avant toute la diversité et la richesse en matière de tissus et modèles.

Par Ahmed Midaoui (Casablanca)

Le FNMI, qui se veut une plate-forme de rencontre et d’échange en matière de mode islamique, répond ainsi aux attentes de nombreuses femmes qui, soucieuses de leur apparence, veulent s’habiller tout en alliant religion, élégance et vêtement pratique.

Son ambition est de créer un marché spécialisé dans ce créneau et permettre aux professionnels de la mode de renforcer leurs marques et de le valoriser pour en faire un véritable secteur socio-économique.

Au-delà des défilés et des ateliers de mode éthique complétés par des espaces de rencontres et de shopping entourant l’événement, le FNMI aménagera un grand espace-collection où on y trouve des robes, des jupes, des pantalons, des tuniques longues, des foulards, des vestes sans oublier les âbayas et autres articles de mode pour répondre à tous les goûts.

Il y a quelques décennies, très peu de femmes marocaines portaient la tenue islamique. Aujourd’hui, impossible de faire un pas sans tomber sur une femme attifée d’un hijab devenu une mode et un phénomène d’identité culturelle, en plus d’un symbole religieux. Et face à la réputation mondiale que véhicule ‘’la mode islamique’’, nos jeunes femmes sont quotidiennement confrontées au dilemme du ‘’Que vais-je mettre ce matin de pudique et d’élégant à la fois?’’

Bien des jeunes filles ne sortiraient jamais sans penser d’abord à agencer leur hijab avec leur tenue du jour et vérifier que le mariage des couleurs est réussi..

Source de polémique et de débats contradictoires, l’engouement pour cette tenue respectant, dit-on, la pudeur islamique, a pris des dimensions importantes au sein d’une bonne tranche de la société marocaines qui y voit un symbole d’envahissement culturel venu des pays du Golfe et du Moyen-Orient.

Certaines femmes, bien que se disant convaincues de son fondement religieux, refusent d’adopter la tenue islamique, notamment le hijab. Elles pensent qu’il est encombrant et surtout étouffant. Pour elles, le musulman ne se distingue pas par son habit mais par les valeurs humaines qu’il porte en lui.

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