Pour Nadine Morano, la gare du Nord à Paris, « c’est l’Afrique », plus « la France »

Invité de l’émission Le Supplément sur Canal+, l’eurodéputée a regretté ce dimanche l’évolution du quartier de la gare du Nord, à Paris. « On n’a plus l’impression d’être en France », a lancé la candidate à la primaire à droite.

Sa dernière sortie ne passera pas inaperçue. Après avoir affirmé en septembre que la France "était un pays de race blanche", Nadine Morano s’est de nouveau aventurée ce dimanche sur le terrain glissant de l’immigration, sur le plateau du Supplément de Canal +.

Lors d’un reportage diffusé lors de l’émission, la candidate à la primaire à droite fustige l’évolution démographique du quartier de la gare de Nord, dans le 10e arrondissement de Paris. "Dans le quartier où j’ai grandi, il y avait quatre familles africaines, quatre. Dont une est restée ma meilleure amie. Quand vous retournez dans ce quartier, regardez la Gare du Nord, on n’a plus l’impression d’être en France, on a l’impression d’être en Afrique", s’agace l’eurodéputée.

De retour en plateau, l’ancienne ministre est interrogée sur ses propos par Ali Baddou, l’animateur de l’émission. "La gare du Nord, c’est l’Afrique?", lui-demande-t-il. "Je vous laisse juger par vous-même, réplique-telle. Et je laisse juger aussi tous ceux qui viennent, de regarder pourquoi il y a dans ce quartier une concentration d’une population, dont on voit bien que c’est une population immigrée, dont on voit bien que c’est une population qui est concentrée dans ces quartiers, comme vous avez plein de ghettos en France".

"En majorité des personnes d’origine africaine"

Interrogée sur sa capacité à deviner la nationalité d’un individu à son physique, Nadine Morano explique alors qu’elle s’est rendue dans ce quartier populaire de la capitale pour fonder son analyse. "Une fois, je suis descendue du taxi, et j’ai remonté à pied, pour discuter avec ces personnes", raconte-t-elle, avant de décrire la sociologie de la population du quartier.

"J’ai noté que la grande majorité de ces personnes qui étaient dans le quartier de la Gare du Nord étaient des personnes d’origine africaine, et pour beaucoup d’entre eux (sic), n’avaient pas d’emploi".

Ce n’est pas la première fois que Nadine Morano se penche sur les liens entre immigration et démographie. En mars, elle avait fustigé une "modification de la population" induite par une "vague migratoire massive", sans toutefois souscrire à la théorie du "grand remplacement", élaborée par l’essayiste d’extrême droite Renaud Camus. "Nous n’en sommes pas encore là, mais (…) il y a des gens qui n’aiment pas la France et veulent sa destruction", expliquait-elle au Figaro.

Source L’Express

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite