Paris: une directrice d’école maternelle poignardée par un parent d’élève

Une directrice d’école maternelle a été blessée jeudi à la mi-journée, poignardée par un parent d’élève dans le 14e arrondissement de Paris (sud de la capitale), a appris l’AFP de sources concordantes.

L’enseignante, qui a reçu trois coups de couteau sans qu’aucun élève n’ait assisté à la scène en cette période de vacances, a été prise en charge et son agresseur présumé a été interpellé quelques minutes après, à quelques rues de l’école, selon une source policière.

Les faits se sont déroulés aux abords de l’école Alain-Fournier, rue de la Briqueterie, où se trouve également le domicile de la directrice.

"Très choquée", l’enseignante a été "hospitalisée" et "son état est stable", a précisé une porte-parole du rectorat de Paris.

L’auteur présumé des faits était "très défavorablement connu des services de police" et a effectué quatre ans de prison, notamment pour des faits de violence avec arme, selon la source policière.

On ignore pour l’instant si l’agression a un motif crapuleux ou si la directrice était visée en raison d’un conflit lié à l’enfant de l’agresseur, scolarisé dans cet établissement situé dans un quartier populaire.

Durant les vacances, l’école accueille des enfants en centre de loisirs, qui n’auraient pas assisté à la scène, selon une source proche du dossier. L’enfant de l’agresseur présumé n’était pas sur place au moment des faits.

La maire de Paris a condamné "avec la plus grande fermeté cet acte odieux et lâche".

"Je veux assurer la directrice, ses proches et l’ensemble de la communauté éducative de mon profond soutien", a déclaré dans un communiqué Anne Hidalgo, ajoutant avoir "une pensée particulière pour les enfants qui, dans le cadre des activités périscolaires organisées dans cette école pendant les vacances, ont pu être confrontés à cet acte de violence".

"Je remercie tout particulièrement les personnels de la ville, gardien et animateurs, ainsi que les personnels de la cantine pour le sang-froid dont ils ont fait preuve en apportant les premiers secours", a-t-elle également dit.

Les enfants ont-ils vu la scène?
Une cellule psychologique a été mise en place par la médecine scolaire, a précisé à l’AFP la ville de Paris. "Même si les enfants n’ont a priori pas vu la scène, on n’exclut pas que certains aient pu voir à distance la directrice s’écrouler", a-t-elle expliqué.

Joint par l’AFP, le rectorat de Paris a dit qu’une équipe s’était rendue sur place, ainsi qu’une délégation de la ville.

Le ministère de l’Education nationale n’a pas souhaité réagir, expliquant que l’agression était survenue en dehors du temps scolaire.

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