"Ce compromis vise à permettre la formation rapide d’un gouvernement d’union pour reconstruire les institutions et l’économie de la Libye et lutter contre le terrorisme et les réseaux criminels", souligne le Quai d’Orsay dans une déclaration, assurant que la France se tient aux côtés de tous les Libyens qui défendent l’intérêt supérieur de leur pays.
"Le peuple libyen est aujourd’hui confronté à une grave menace pour sa sécurité, l’intégrité de son territoire et sa souveraineté", a ajouté la même source, notant que "les groupes terroristes trouvent en Libye un terreau propice à leurs actions criminelles. C’est pourquoi les Libyens doivent, sans attendre, constituer un front uni contre le terrorisme".
Les discussions visant à trouver une solution politique à la crise en Libye ont repris, lundi soir à Skhirat, sous l’égide de la mission des Nations unies d’appui en Libye.
S’exprimant à cette occasion, M. Leon a indiqué que le moment est venu pour prendre des décisions "plus difficiles" en faveur de la paix et de la réconciliation nationale en Libye, relevant que ce nouveau cycle de négociations revêt une grande importance pour le futur de la Libye afin de remettre le pays sur la voie de la démocratie.