A neuf mois de son départ de la Maison Blanche, M. Obama doit aussi s’employer à rassurer ses alliés sunnites (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman, Qatar), échaudés par l’ouverture américaine vers l’Iran, leur grand rival chiite, et par ses propos sur sa vision de la région.
Fort des progrès enregistrés ces derniers mois contre l’EI en Irak et en Syrie, grâce à l’appui des raids aériens menés par la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, M. Obama veut accélérer le rythme face à des jihadistes "sur la défensive".
Les Etats-Unis viennent d’annoncer le déploiement de près de 220 soldats supplémentaires et d’hélicoptères d’attaque pour soutenir les forces irakiennes notamment dans la reconquête de Mossoul, la deuxième ville du pays, aux mains de l’EI depuis juin 2014.
Mais Washington veut aussi mettre l’accent sur la nécessaire reconstruction de villes reprises aux jihadistes, mais ravagées par les combats, à l’image de Ramadi, à l’ouest de Bagdad.