Dans un communiqué, relayé dimanche par les médias US, Obama a stigmatisé certains législateurs, en les accusant de vouloir utiliser cette loi dans le but de restreindre la capacité des responsables de la lutte anti-terroriste à assurer la protection du pays.
"Dans les mois à venir, mon administration va s’évertuer à interpréter et à mettre en oeuvre les dispositions de cette loi de manière à préserver la flexibilité sur laquelle repose notre sécurité et sauvegarder les valeurs fondatrices des Etats-Unis", a affirmé le chef de l’exécutif US dans ce communiqué.
Il est de coutume pour les présidents américains d’accompagner la signature de lois par la publication de communiqués, une manoeuvre qui leur permet de soulever des objections d’ordre constitutionnel et de contourner ainsi les intentions du congrès.
Lorsqu’il était candidat, Obama avait critiqué le recours de George W. Bush à une telle pratique, en promettant qu’il la rendrait plus transparente.
La signature de la loi portant budget de défense 2012 met fin à plusieurs mois de polémique autour de questions liées aux méthodes de détention de personnes soupçonnées de terrorisme sans pour autant violer les droits constitutionnels des Américains.
La Maison Blanche avait menacé d’opposer son veto à cette loi, mais s’est rétractée après introduction de quelques amendements par le congrès.