OCDE: l’aide publique au développement de la France en baisse

L’aide publique au développement (APD) de la France a diminué de près de 10% l’an passé, l’éloignant un peu plus de l’objectif d’y consacrer 0,7% du revenu national brut (RNB) que seuls cinq pays, le dernier en date la Grande-Bretagne, respectent, selon les statistiques publiées mardi par l’OCDE.

L’APD globale des pays développés, qui restait sur deux années de baisse, a progressé de 6,1% en termes réels en 2013 pour atteindre le niveau record, net des remboursements de prêts, de 134,8 milliards de dollars, et ce malgré les tensions budgétaires qui persistent dans de nombreux pays après la crise, a indiqué l’organisation.

Si elle se félicite de ce chiffre, l’OCDE déplore toutefois que l’aide publique au développement des pays les moins avancés ou à faible revenu soit en recul, les contributions des Etats se faisant de plus en plus sous formes de prêts à des Etats plus solvables.

Elle a ainsi diminué de 5,6% pour l’ensemble du continent africain, à 28,9 milliards de dollars.

L’APD nette a augmenté l’an passé dans 17 pays, les plus fortes hausses étant enregistrées en Islande, en Italie, au Japon, en Norvège et au Royaume-Uni. Elle a reculé dans 11 pays, le Canada, la France et le Portugal affichant les replis les plus marqués.

Les Etats-Unis restent le principal bailleur de fonds publics en volume, devant le Royaume-Uni, l’Allemagne et le Japon. La France suit avec 11,4 milliards de dollars, soit 9,8% de moins qu’un an plus tôt, une évolution "imputable à des remboursements de prêts et à des opérations d’allégement de dette moins importants qu’en 2012", indique l’OCDE.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite