Nucléaire: pas encore de solution sur « les questions clés » (négociateur iranien)

Les négociations à Genève entre Téhéran et les grandes puissances sur le programme nucléaire iranien n’ont toujours pas abouti sur "les questions clés", a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, l’un des principaux négociateurs iraniens, cité lundi par la télévision d’Etat.

Il s’exprimait à l’issue d’une réunion de trois heures dimanche soir entre les chefs de diplomatie américain et iranien, John Kerry et Mohammad Javad Zarif, à laquelle participaient également le secrétaire américain à l’Energie Ernest Moniz, et le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), Ali Akbar Salehi.

"Le fossé existe toujours, les différences existent, toutes les parties négocient avec sérieux et détermination (…) mais nous n’avons pas encore de solutions complètes sur les questions clés", a affirmé M. Araghchi

Une autre rencontre a réuni représentants de l’Iran et les pays du groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) au niveau de vice-ministres et directeurs politiques.

"Dans de nombreux domaines, les négociations ont abordé les détails (…) Dans certains cas, des solutions ont été trouvées et le moment est venu pour des décisions politiques. Pour cette raison, des contacts au plus haut niveau entre les deux parties sont nécessaires", a ajouté M. Araghchi.

Les négociations doivent se poursuivre ce lundi, en particulier entre MM. Zarif et Kerry.

Les deux parties s’étaient mises d’accord sur un calendrier en deux étapes pour conclure un accord politique avant le 31 mars, puis finaliser les détails techniques avant le 1er juillet. Mais Téhéran réclame désormais un seul accord comprenant à la fois l’aspect politique et les détails.

L’Iran et les grandes puissances tentent de s’entendre sur un accord global qui autoriserait certaines activités nucléaires civiles mais empêcherait Téhéran de se doter de l’arme atomique, en échange de la levée des sanctions internationales qui pèsent sur son économie.

Téhéran a toujours nié vouloir se doter de l’arme atomique, assurant que son programme nucléaire est pacifique.

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