Nouvelle promesse de François Hollande sur le vote des étrangers aux élections locales

François Hollande dit ne pas avoir abandonné pas le droit de vote des étrangers. Dans les 60 engagements de campagne du candidat Hollande, la promesse portait le numéro 50 : « j’accorderai le droit de vote aux élections locales aux étrangers résidant légalement en France depuis cinq ans ». Selon « l’agenda du changement » établi par le candidat, le chef de l’Etat avait prévu de mettre en place cette mesure entre août 2012 et juin 2013. Problème : cette réforme exige une révision de la Constitution. Or, « il n’y a pas de majorité aujourd’hui pour voter ce texte (…) Il faut une majorité des trois cinquièmes parce qu’il faut changer la Constitution », a rappelé François Hollande.

Plus impopulaire que jamais deux ans après son élection, François Hollande a tenté ce mardi sur BFMTV et RMC de convaincre des Français très majoritairement déçus par sa politique. Cette émission d’une heure qui a lui a permis de défendre ses choix politiques et économiques. Il a notamment envisagé un report des élections régionales et cantonales de 2015 en 2016, c’est à dire après le nouveau découpage. Et il a promis de proposer à nouveau au vote le droit de vote des étrangers.

Le droit de vote des étrangers aux élections locales :"Je l’avais proposé. Il n’y a pas de majorité aujourd’hui pour voter ce texte. Il faut une majorié des 3/5e puisqu’il faut changer la constitution. Je n’ai pas voulu introduire ce texte avant les élections municipales parce qu’on nous en auraient faite le reproche. Ce texte sera à nouveau proposé pouir que dans la préparation de celles qui viendront dans six ans, il puisse y avoir cette réforme. Chacun là aussi aura à prendre sa responsabilité" a affirmé François Hollande.

Reporter les régionales en 2016

"Je pense que 12 régions ou 11 régions, la moitié, pourraient être la bonne carte de notre territoire, et pour les départements, j’ai moi-même été président de conseil général, une réforme majeure doit être portée, il n’y a plus de temps à perdre" a affirmé le président de la République. Et dans cet esprit, il estime qu’il "serait intelligent de faire des élections régionales et départementales avec le nouveau découpage". C’est à dire plutôt en 2016.

« Je demande à être jugé à la fin du quinquennat »

François Hollande a par ailleurs déclaré comprendre l’impatience des Français et a demandé à être jugé à la fin de son quinquennat, en 2017.
"Ils ne me font aucune indulgence et en même temps, je demande à être jugé à la fin du quinquennat", a-t-il dit. "Je préfère prendre mes décisions, mes responsabilités, et être jugé sur mes résultats. (…) Ces résultats viendront".

Se mettant à la place d’un de ses électeurs, deux ans jour pour jour après son élection contre Nicolas Sarkozy, il a déclaré : "Je serais impatient, pas déçu".

"Je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait dès le lendemain des lendemains qui auraient chanté", a-t-il dit. "Moi, mon objectif, mon combat, c’était de remettre la France en marche, elle ne l’était plus", a-t-il ajouté, évoquant "un retournement, un redressement" pour la fin de son mandat.

A la question de savoir s’il était à la hauteur de sa fonction, François Hollande a répondu : "C’est aux Français d’en juger, ils m’ont élu".

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